Scènes à tous les étages… Et que ça saute…

Les pieds par terre depuis quelques secondes, je m’imaginais déjà le pire des scénarios en arrivant à l’hôtel ce matin. Je filais prendre une douche, avalais un café, avançais d’un pas serein, mais pressé, vers mon scooter puis tournais la clé de contact. Il me restait 9.8km à parcourir avant de découvrir, éventuellement, les assiettes émiettées, par terre, gisant dans un grand bain de porcelaine après les délires d’un serveur qui aurait voulu faire du zèle. Je passe désormais sous le pont de l’Alma. La tension monte. Et si ce n’était pas que les assiettes ? S’il avait mis le… Lire la suite

Scènes à tous les étages… On a retrouvé le fantôme de la Madeleine

J’étais loin de me douter, lorsque ma famille et moi avons acquis le Mathurin, que des Baby Dolls, une Pompadour du XXIe siècle ou une héritière de Lewis Caroll allaient investir les lieux. Quelle ne fut pas ma surprise lorsque j’appris qu’un fantôme avait aussi élu domicile dans notre établissement. Ni une ni deux, je faisais se réveiller mes souvenirs d’enfance et me souvenais que de l’imagination d’un cinéaste de génie, étaient nés de drôles de personnages du nom de Skywalker, Z6PO, R2D2 ou Chewbacca. Je pris deux de leurs acolytes pour venir m’épauler dans la chasse au Casper. Autre… Lire la suite

Scènes à tous les étages… Baby Dolls

Nos deux baby dolls sont-elles à quelques secondes de faire parler la poudre ? Fermons les yeux et imaginons, un instant, quels ont été les moments précédents leur capture photographique… afin d’en imaginer plus facilement les suivants. Tic tac tic tac tic tac. Elles devaient être dans un élan d’énergie exceptionnel avant qu’il ne se tarisse. Une petite pause, le clic clac est fait. Nous avons là, sous nos yeux, nos baby dolls avant l’explosion finale. Une espèce de feu d’artifice en plein cœur du Mathurin ramenant ses hôtes en plein XVIIIe, à la saison du libertinage et des salons…. Lire la suite

Scènes à tous les étages… Même pas en rêve !

Le fakir entre en scène. Se prépare et se concentre. Il est seul. Le Mathurin lui demande son plus bel exploit. Normal, me direz-vous, quand le luxe d’être chez soi requiert d’avoir les meilleurs, avec soi. Entre, à son tour, son assistante, debout et impassible. L’œil médusé des clients de l’hôtel n’a d’égal que la concentration des deux protagonistes. Le fakir lève ses bras, plus haut puis encore plus haut. Une fois, deux fois et, enfin, à la troisième tentative, son assistante décolle du sol jusqu’à environ un mètre. Elle tient, puis tient encore. Invariablement allongée avant de… L’œil des… Lire la suite

Scènes à tous les étages… Infusion du Soir

Le crépuscule est souvent propice à de douces rêveries avant d’enlacer Morphée ou de vivre de folles nuits parisiennes. L’infusion de 22.00 au Mathurin peut, elle, augurer, parfois, de divines surprises. De celles dont on se souvient toute une vie car fugaces, jubilatoires et souvent synonymes d’une certaine idée du désir ou du désordre. Une naïade dont l’identité est inconnue s’est glissée subrepticement dans la baignoire. Jambes croisées, regard franc mais un tantinet apeuré, elle ferait tourner de l’œil si elle ne s’était déjà pas faufilé entre deux portes. Le temps d’une infusion… Scènes à tous les étages… Evening infusion… Lire la suite