François Asselin : une arrivée à Venise…. Anecdote hôtelière n°11

Photo - François AsselinJ’accueille aujourd’hui avec un grand plaisir sur mon blog un autre invité de marque pour poursuivre notre chronique d’anecdotes hôtelières ! Le chef d’entreprise François Asselin nous fait rêver avec ce court séjour à Venise et cette arrivée qui prit une tournure inattendue. Un grand merci à lui, et une bonne lecture à vous.

« Après un trajet chaotique suite à un départ retardé de notre avion, nous voilà arrivés à Venise mon épouse et moi-même en fin de journée la veille d’un Weekend d’automne dans la citée de Doges. L’hôtel un peu à l’écart du centre névralgique avait son charme discret aux pieds d’un petit canal peu visité des gondoles. A cause de l’arrivée tardive à notre hôtel nous attendions des formalités d’accueil efficacité et promptitude car nous étions plutôt affamés d’une journée sans déjeuner. Le réceptionniste fit preuve de célérité hormis une attention particulière à consulter nos cartes d’identité. Sa manière de vérifier chacune de nos pièces officielles ressemblait de plus en plus à un contrôle de police. L’atmosphère dégagée par cet instant n’était pas des plus agréables et sans commentaires il nous redonnait nos documents. Sans attendre, un peu vexés de cet épisode, nous laissions nos bagages à la réception pour filer directement au restaurant déguster des pâtes à l’encre de seiche, spécialité de la sérénissime. De retour à l’hôtel notre réceptionniste nous remis notre clé avec un large sourire nous indiquant dans un français chantant que « tout » était livré dans notre chambre. Quelle surprise à l’ouverture de la porte de trouver une chambre très cosy avec un petit balcon et sur notre lit un plateau sur lequel siégeait une bouteille de Prosecco  plantée dans un seau de glace, le col habillé d’un linge blanc et deux coupes débordantes de fraises bien rouges. Notre réceptionniste, à l’œil attentif, s’était rendu compte que nous étions à Venise pour les 50 ans de mon épouse. Trahis par nos cartes d’identité nous avons bénéficié d’une chambre supérieure avec l’accueil qui sied à un tel événement. Rester sobre et agir, n’est-ce pas l’essentiel pour graver nos mémoires ? Le Weekend ne pouvait que bien se passer après un tel préambule… »

Biographie : François Asselin dirige aujourd’hui l’entreprise familiale de menuiserie et charpente Asselin, spécialisée dans la restauration de monuments historiques anciens. On compte parmi ses plus beaux succès la rénovation du château de Versailles, de l’Opéra Garnier, de la villa Médicis et de l’hôtel des Invalides. Il est élu en janvier 2015 à la présidence de la CGPME, l’organisation patronale représentant les petites et moyennes entreprises.

An anecdote from Pierre Asselin
Today I’m delighted to welcome to my blog another distinguished guest to continue our series on hotel anecdotes! Businessman François Asselin entertains us with a short trip to Venice that has an unexpected twist. Many thanks to him, and a pleasant read to you.
After a chaotic journey due to a flight delay, my wife and I arrived in Venice in the evening for an autumn weekend break in the city of the Doges.
Our understated and rather charming hotel was a little way off the beaten track next to a small canal rarely used by gondolas.
Due to our late arrival, we were expecting a prompt and efficient reception service as we were rather peckish having not eaten lunch that day. The receptionist provided a swift service except for when it came to his detailed scrutiny of our identity cards. The way he verified each of our official documents began to look more and more like a police check. The atmosphere wasn’t one of the most pleasant especially when he handed back our documents without comment. Without further ado and slightly perturbed by this incident, we left our baggage at reception and went straight out to a restaurant to sample the cuttlefish ink pasta, a Venetian speciality.
When we got back to the hotel, the receptionist gave us our key with a broad smile and told us in his sing-song French that « everything » had been delivered to our room.
What a surprise when we opened the door to find a very cosy room with a small balcony and on our bed a tray on which was placed a bottle of Prosecco in an ice bucket, white napkin wrapped around the neck and two glasses overflowing with bright red strawberries.
Our observant receptionist had noticed that we were in Venice for my wife’s 50th birthday. Our identity cards had given us away and as a result we were given a superior room with a welcome that befitted such an event. Simplicity and action, isn’t that essentially what memories are made of?
With a start like that, how could the weekend possibly not go well?
About the author: François Asselin runs the family business “Asselin Menuiserie et Charpente”, which specialises in the restoration of old historic monuments and buildings. Some of his most stunning achievements include the renovation of the Palace of Versailles, the Opera Garnier, the Villa Medicis and the Hôtel des Invalides. In January 2015 he was elected president of the CGPME, the employers’ organisation that represents small and medium-sized businesses.

Didier MOINEL DELALANDE

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